Sous les cieux lourds d’Ituri, pleurent les arbres meurtris,
Le vent emporte des cris, des échos de vie flétrie.
Codeco, ombre sombre, ravage la lumière,
Semant la peur et la mort sur cette terre fière.
Dans les champs rouges de sang, où le soleil hésite,
Des villages s’éteignent, et l’espoir s’effrite.
Des enfants sans rires, des mères sans voix,
Des ruines témoignent des atrocités sans foi.
La rivière murmure des noms emportés,
Des âmes perdues, des destins brisés.
La forêt cache des ombres et des corps oubliés,
Tandis que le ciel regarde, impuissant, endeuillé.
Pour quel pouvoir, pour quel dessein cruel,
Des frères s’entretuent sous des feux artificiels ?
La terre pleure ses fils, les cendres s’élèvent,
Et les rêves d’un peuple sombrent dans les ténèbres.
Mais sous la cendre, une graine persiste,
Un peuple debout, un courage qui résiste.
Ituri, noble terre, un jour tu renaîtras,
Et sous tes cieux apaisés, la paix fleurira.