Sécurité

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Nord-Kivu :Le Gouverneur militaire de la province à Walikale pour renforcer la sécurité de la population

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Le général Major Kakule Somo Evariste, gouverneur militaire du Nord-Kivu, est arrivé ce jeudi 27 février, à Walikale centre, chef-lieu du territoire de Walikale, avec pour objectif de renforcer la sécurité et la protection de la population sous sa juridiction. À son arrivée, il a été accueilli chaleureusement par la population locale et les autorités civiles. Le même jour, le gouverneur militaire a tenu une réunion avec les différents chefs militaires de la région. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des questions de sécurité, de protection des frontières congolaises et des échanges avec les différentes couches sociales. Lors de son itinérance, le général Major Kakule Somo Evariste a mis l’accent sur l’importance de la collaboration entre les forces de sécurité et la population pour garantir la paix et la sécurité dans la province. Il a également souligné la nécessité de renforcer les mesures de protection aux frontières pour prévenir toute incursion des groupes armés étrangers. Cette visite du général Major Kakule Somo Evariste à Walikale s’inscrit dans une série d’actions visant à stabiliser la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu, une région régulièrement confrontée à des conflits armés et des violences.

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Administration, Politique, Sécurité, Société

Beni: L’Aéroport de Mavivi vers une rénovation, l’œuvre du Gouverneur militaire du Nord-Kivu

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A l’issue de sa visite d’inspection des travaux d’aménagement de l’aéroport de Beni-Mavivi le lundi 24 Février 2025, le conseiller principal du gouverneur militaire du Nord Kivu en charge des finances,infrastructures et travaux publics maître David Kamuha a, au nom du gouvernement provincial du Nord Kivu exprimé sa grande satisfaction vis-à-vis de l’avancement des travaux. Pour lui, le travail réalisé à moins de trois semaines par la société des services vihumbira (SSV) << c’est du jamais vu>>, étant donné que l’entreprise d’exécution travaille encore avec les moyens de bord. Il réitére la nécessité pour le gouvernement tant provincial que national de financer ce géant projet qui rêvet d’une importance capitale pour la République Démocratique du Congo en particulier et de la sous région en général.  » Permettez moi, de féliciter l’entreprise SSV qui est entrain de battre un travail de titan puisque en deux semaines et demie seulement l’entreprise vient de parvenir à faire le décapage de 2600 mètres. C’est du jamais vu, c’est vraiment du jamais vu. Les travaux évoluent à pas de géant et je peux vous dire au nom du gouverneur militaire que nous sommes très satisfaits de l’évolution de ces travaux » a-t-il laisser entendre. Et de poursuivre :  » Je tiens à souligner que l’entreprise travaille avec les moyens de bord, ce qui fait que nous avons l’obligation de mobiliser le financement pour permettre à l’entreprise de finir ces travaux dans le meilleur délais…… » Rappelons que depuis le début des travaux, plus de deux milles six cents mètres (2600m) ont été décapés, une façon pour la société des services vihumbira (SSV) de témoigner l’engagement et la détermination du gouverneur militaire du Nord Kivu le général major Somo Evariste, de faire de Mavivi un aéroport de classe mondiale. Jackson bagheni

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Ituri : Encore une nouvelle attaque CODECO, maîtrisée grâce à la coalition MONUSCO- FARDC ce lundi à Djaiba

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Une fois de plus, dans la nuit de dimanche à lundi 17 février2025 , des miliciens de la Codeco ont fait incursion aux alentours du site des personnes déplacées de Djaiba, à environ 90 kilomètres au nord de Bunia dans le territoire de Djugu. Les casques bleus de la MONUSCO et les militaires des FARDC qui étaient en alerte, ont vigoureusement riposté pour déjouer cette énième tentative d’attaque de ce groupe armé, renseignent des sources locales. Les miliciens ont été repoussés, après des échanges de tirs qui ont duré plusieurs minutes, sans faire de victimes. Pendant leur fuite, ces miliciens ont incendié trois maisons. Pris de panique, les déplacés et d’autres habitants du village voisin de Laudjo, ont convergé vers l’entrée de la base militaire de la MONUSCO, où ils ont passé la nuit. Depuis une semaine, la Codeco semble avoir ciblé le site des personnes déplacées de Djaiba, où ses miliciens tentent presque chaque nuit de s’en prendre à ses pensionnaires. Mais à chacune de leurs tentatives, les casques bleus de la MONUSCO et les FARDC interviennent pour déjouer l’assaut. A cause de ces attaques répétées, la société civile locale indique que les déplacés commencent à manquer de tout, vu qu’ils n’ont pas accès à leurs champs à cause de la présence des assaillants. Les activités scolaires et économiques sont aussi paralysées. La situation sécuritaire précaire affecte également le trafic qui est devenu très timide sur la route nationale numéro 27. La MONUSCO assure aux côtés des FARDC, la sécurité des sites de déplacés en Ituri et dans le territoire de Djugu en particulier, depuis de nombreuses années ; mais cette sécurité ne saurait être effective sans la contribution des communautés concernées. Parmi les mesures prises par la MONUSCO pour contenir la violence et renforcer la protection des civils, il y a entre autres l’établissement de deux bases opérationnelles mobiles depuis le mardi 11 février : l’une est à quelques mètres du camp des déplacés de Lodha ; et l’autre dans le village voisin d’Aar. Bintou Keita, la Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la MONUSCO, rappelle l’urgence et la nécessité d’accélérer le processus de désarmement et démobilisation (PDDRC-S), pour mettre fin à cette spirale de la violence. Redaction

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Ituri: La communauté Zunana s’engage à barrer la route aux agresseurs et soutient Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo

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Au cours des échanges avec la communauté Zunana regroupant les peuples Bira et la délégation gouvernementale ce dimanche 16 février 2025 à Bunia chef-lieu de l’Ituri, celle-ci a exprimé son indéfectible soutien aux institutions de la république et au chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo chef de l’Etat. Laquelle rencontre de quelques heures a été une occasion, pour les membres de la communauté Zunana de parler sur des questions sécuritaires que traverse le pays en général et la province de l’Ituri en particulier. Pour le docteur Mateso Nobirabo président, sa communauté est déterminée pour barrer la route aux ennemis de la paix.  » leurs excellences sont venus palper du doigt, les réalités sécuritaires que l’Ituri traverse. De notre côté, nous avons réitéré notre soutien total aux institutions de la république et au chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo président de la république démocratique du Congo mais également notre engagement pour barrer la route aux agresseurs » a-t-il dit devant la presse. Par ailleurs, Mateso Nobirabo a rappelé des loyaux efforts que sa communauté a toujours déployé pour le retour de la paix dans plusieurs entités de l’Ituri à travers la sensibilisation des jeunes à risque, la pacification, le vivre ensemble et les dialogues  » a-t-il poursuit. Notons que la communauté Zunana a effectivement transformé le territoire d’Irumu à une zone Pacifique dont plusieurs coins jadis étaient hostiles suite à l’activisme de la milice FPIC tel qu’à Mwanga, Kunda, Marabo, Nyakunde pour ne citer celà et aujourd’hui les leaders Zunana ont fait un travail salutaire. Flori Drajiro

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Insécurité en Ituri: Un face-à-face entre la délégation Gouvernementale et la communauté LORI à Bunia

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Ce dimanche 16 février 2025 à Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri, plusieurs communautés dont Zunana, ENTE et LORI ont rencontré la délégation gouvernementale composée du Ministre de l’industrie et Le vice ministre à la défense nationale. Par cette même occasion, la communauté LORI regroupant les Peuples Bale ont dévoilé devant la presse, le menu de leur face-à-face avec leurs excellences.  » nous avons été reçu par la délégation des ministres venus de Kinshasa, les dignes fils Ituriens dans le gouvernement Suminwa où nous avons discuté des enjeux de l’heure par rapport à la situation qui se passe actuellement en Ituri et à l’est du pays en général » a révélé le chargé de la communication de la communauté LORI. Et d’ajouter  » au cours des échanges, nous avons donné quelques recommandations à la délégation celles visant à accompagner les efforts du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, notamment la sensibilisation de la communauté pour le vivre ensemble entre les communautés Ituriennes, pour la pacification et le retour de la paix en Ituri. Pour se faire la communauté LORI a demandé un dialogue franc entre les fils et filles Ituriens pour résoudre les problèmes qui rongent cette province ». Ajoute – t-il Par ailleurs, la communauté LORI n’est pas d’accord pour l’arrivée des forces ougandaise de UPDF sur le sol de Djugu.  » nous avons également échangé sur les questions de la présence des forces armées ougandaise UPDF qui, est une inquiétude de la communauté. D’où la communauté a demandé aux ministres, le strict respect de l’accord de mutualisation des forces dans cette opération Ushujaa bien limitée dans l’espace d’intervention qui ne visait que les parties où sévissent les menaces des ADF Nalu à Territoire d’Irumu et Mambasa » poursuit la même source. Notons que, cette délégation gouvernementale a séjourné en Ituri depuis le vendredi 14 février 2025 et le jour suivant, elle s’est rendue à Djaiba où 51 civils de la communauté Hema lâchement abattu par la milice CODECO ont été enterrés dans une fosse commune. Flori Drajiro

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Haut-Uele : Le Pont Nzoro reliant le territoire de Faradje au Watsa a cédé

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Le pont Nzoro, qui enjambe la rivière éponyme dans la localité de Nzopi sur la route nationale numéro 26, reliant les territoires de Watsa et Faradje, s’est effondré dans la nuit du 13 au 14 février 2025 lors du passage d’un camion poids lourd surchargé. Depuis un certain temps, la Province du Haut-Uele fait face aux problèmes d’effondrement requièrent des différents ponts, ce qui rend la vie difficile dans le Chef-lieu de la province. Avant l’effondrement du pont de Nzoro, la province, et particulièrement le territoire de Watsa, avait déjà connu deux autres effondrements de différents ponts, notamment le pont de Bomokandi et celui de Kibali. Pour prévenir les cas récurrents d’effondrement des ponts, le Gouverneur de province, excellence Jean Bakomito avait formellement interdit la circulation des camions remorques sur l’ensemble du territoire de la province du Haut-Uele, et cet dernier cas survient après ces mesures prises par l’autorité provinciale. Notons que cette route était la seule voie pour approvisionner la ville d’Isiro en produits manufacturés, suite à l’effondrement du pont Bomokandi dans le territoire de Watsa, dont la reconstruction est en cours grâce aux efforts du Chef de l’exécutif provincial. Hilaire Kabadunga

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Journée mondiale de la Radio : en Ituri, certains vocables qu’utilise jules Ngongo contribuent aux violences armées (Société civile)

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Au sortir d’une émission publique radiophonique ce jeudi 13 février 2025 organisée par CORACOPI à l’intention des couches socio-politique à l’occasion de la journée mondiale de la radio, Maître Ezadi de la coordination provinciale de la société civile révèle certaines causes qui contribuent aux violences armées en province de l’Ituri. D’après cet acteur social, tous nous devons travailler pour la paix et stopper le massacre continuel des civils dans notre province.  » nous sommes dans une logique de condamner les actes liés aux crimes et massacres des civils de part et d’autre. Cependant lorsque nous suivons sur les ondes le Lieutenant Jules Ngongo porte-parole des FARDC en qualifiant chaque fois les massacres à Djugu à une représaille ou encore soit une provocation, c’est alors une façon de manipuler, d’alimenter une crise sécuritaire car nous devons condamner l’acte criminel sans penchant et sans avoir justifié les uns et les autres pour la restauration d’une paix durable  » a souligné le vice coordonnateur provincial de la société civile. Et d’ajouter  » le gouvernement n’a pas le pouvoir de justifier les actes de tous ceux qui détiennent illégalement les armes pour tuer les populations, il faut qu’il ait une bonne politique de communication enfin de prévenir les dégâts c’est ainsi que nous avons toujours condamné cette façon de communiquer. Alors les vocables doivent changer. Mais aussi, il faut que l’Etat s’impose pour le retour de la paix et stabilité. Nous sommes tous sans ignorer que l’identité des ceux-qui tuent est bien connue, voire même leurs lieux de la provenance. Pourquoi n’est pas prendre des mesures draconiennes ? Et que des grandes sanctions soient des exemples aux autres ? Nous sensibilisons par cette occasion tous les groupes armés à cesser de tuer les civils innocents. Qu’ils observent la paix comme signés dans leurs actes unilatéraux  » a-t-il ajouté Jean Marie Ezadri. Notons que la province de l’Ituri vit un cycle infernal des conflits armés faisant des milliers des morts, le déplacement des populations et la dégradation des tissus économiques et humanitaires depuis décembre 2017. Flori Drajiro

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Haut-Uele : Deux blessés, une quantité importante d’or et d’argent apportée dans un braquage armé à Watsa

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Le centre de Goria a été le théâtre d’un braquage armé la nuit du 11 au 12 février 2025, à l’issue duquel il y à eu deux commerçants blessés, une importante quantité de l’Or et une grosse somme d’argent emportées dans le secteur de Gambari, territoire de Watsa, province du Haut-Uele. Selon des sources locales, des hommes armés non identifiés ont attaqué deux maisons de commerce aux environs d’une heure du matin, à quelque 500 mètres du centre de Goria, sur la route qui mene à la carrière minière de Giro. Pendant cette opération, ces inciviques ont blessé deux personnes, ils ont emportés plus de 80 grammes d’or, une somme d’argent estimée à plus de neuf millions de francs congolais et 25 téléphones mobiles. Les victimes de ce vol sont deux opérateurs économiques de la place, Schengen, qui a perdu environ cinq millions de francs congolais, tandis que Fabrice, s’est vu dépouiller de quatre millions cinq cent mille francs congolais. Ces inviviques n’ont pas seulement pu voler, mais aussi ils ont eu à brutaliser Schengen, lui brisant quatre dents, comme le détaille la source locale. Face à cet acte criminel, la société civile locale déplore cet acte incivique et appelle les autorités compétentes à renforcer la sécurité dans la région: «Nous condamnons fermement cette attaque et demandons aux services de sécurité de prendre leurs responsabilités. L’insécurité devient récurrente et met en danger les habitants ainsi que les opérateurs économiques», a déclaré Monsieur Biona Mava représentant de la société civile de Goria. Les habitants de Goria, tout en craignant la détérioration de leur sécurité, demandent des actions concrètes des forces de l’ordre pour prévenir de nouveaux cas de banditisme et garantir la quiétude des populations locales. De la part de service de la sécurité, les enquêtes sont en cours, afin d’identifier les auteurs de ce crime et les déférer au Tribunal pour qu’ils répondent de leurs actes. Hilaire Kabadunga/Isiro

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Reprise de l’insécurité en Ituri : UNADI très choqué et compati avec les familles éplorées

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L’union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri ( UNADI) se dit très consternée par ce rebondissement d’insécurité à territoire de Djugu et Irumu faisant des morts et plusieurs autres dégâts. Elle a présenté son mot de condoléances aux familles endeuillées. C’est ce mercredi 12 février 2025 que Meta Wani Michel président de l’UNADI a condamné avec véhémence le rebondissement de crime contre les populations civiles plongeant plusieurs communautés Ituriennes en détresse.  » j’adresse mes sincères condoléances aux familles endeuillées et je profite cette occasion pour rappeler à toutes les communautés Ituriennes que l’heure n’est pas aux violences puisque le sang a trop coulé en Ituri. Ça doit cesser, les manipulations doivent cesser car notre Ituri est une terre bénie pourquoi continuer à semer de terreur, de la division entre les communautés ? Une fois encore je dis arrêtons ça; ça ne profite à rien  » A précisé Meta Wani Michel. Et d’ajouter  » nous condamnons également ceux-là qui circulent des messages de haine dans les réseaux sociaux et qui engendre des conséquences violentes et graves sur nos communautés alors que ce sont les innocents qui perdent leurs vies de façon injuste. Nous demandons à tous les groupes armés de l’Ituri à se rappeler des actes d’engagement de cessation des hostilités qu’ils signé devant le gouvernement congolais. La paix pour nous, entre nous et avec nous c’est la meilleure de chose pour accroître le développement de nos milieux et notre province » a ajouté le président de l’UNADI. Notons que, seulement 3 jours durant en territoire de Djugu, le groupe armés d’autodéfense a tué 5 civils à Fataki s’en est suivi par la milice CODECO qui a massacré plus de 80 personnes et incendies des maisons alors que en territoire d’Irumu les ADF tuent plus de soixantaine des civils dans moins de dix jours. L’intervention des autorités sécuritaires demandée pour protéger les vies humaines. Flori Drajiro

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Énième prorogation de l’état de siège, où est la paix en Ituri: Encore une nouvelle attaque CODECO faisant 8 morts et 32 maisons incendiées ce mercredi à Djugu( Bahema Badjere)

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La chefferie de Bahema Badjere en territoire de Djugu plus précisément le groupement Djaiba est devenu  » un Abattoir humain » pour les miliciens CODECO. D’après une source fiable issue de la chefferie de Bahema Badjere qui a alerté la rédaction centrale de carapacenews.net avançant un bilan de 8 civils abattus dont six (6) hommes, deux (2) femmes, un(1) blessé grave et 32 maisons incendiées tôt matin de ce mercredi 13 février 2024. Une situation qui inquiète plus d’une personne en plein état de siège décrété par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en mai 2021 pour imposer la paix, l’autorité de l’état sur les zones sous contrôle des miliciens. Cette situation désastreuse plongeant les gens à se demander que fait réellement les autorités sécuritaires pour éradiquer l’activisme des groupes armés en Ituri qui n’a que déjà trop duré avec des bilans lourds et horribles. Pour  » UNADI » par exemple se dit très consterné par le rebondissement de l’insécurité à territoire d’Irumu dans le groupement Bandavilemba où depuis le 27 janvier jusqu’à début Février 2024 plus de 60 personnes massacrées par les ADF et à territoire Djugu secteur de walendu Djatsi à Fataki dans la nuit du 8 au 9 février 2025 5 personnes tuées et puis plus de 80 personnes tuées à Djaiba en chefferie de Bahema Badjere par la milice CODECO. Ce qui ramène le chiffre à 145 personnes massacrées par les hors la loi. C’est ainsi que Unadi se demande pourquoi les armés à territoire de Djugu ne peuvent-il pas prendre conscience et comprendre que nous sommes tous des frères et sœurs ? Pourquoi accepter d’être toujours manipulé par les ennemis de la paix ?  » s’interroge Meta Wani Michel président de l’Union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri. Par ailleurs, les députés nationaux, provinciaux et le directoire national de l’association culturelle ENTE regroupant les peuples Hema plaident dans une même direction, une enquête indépendante pour dénicher les auteurs enfin que la justice soit rendue conformément à la loi de lu pays car la vie humaine est sacrée. Notons que plus de 50 personnes massacrées dans la nuit du 10 au 11 février 2025 à Djaiba par la milice CODECO ont été enterrés le même mercredi 11 février dans une fosse commune dans la chefferie de Bahema Badjere. Fort malheureusement les miliciens CODECO progressent avec la tuerie et massacre de masse contre les vulnérables, déplacés de guerre sans arrêt, sans être inquiétés. Flori Drajiro

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