La Ligue des Pédiatres du Congo (LIPECO), section de l’Ituri, enregistre l’adhésion d’au moins 7 personnes en tant que membres de cette ligue. Ils viennent s’ajouter aux 30 membres déjà présents dans l’ensemble de la province. Désormais, ils sont au nombre de 37 et unis pour améliorer la santé des enfants. C’était lors de l’assemblée générale réunissant les pédiatres. Dans une interview accordée ce samedi 03 août 2024 à Bunia, le coordonnateur national de la Ligue des Pédiatres du Congo, Kambale Amani Etienne, a précisé à la rédaction de Caparacenews.net, qu’il s’agissait d’une réunion d’officialisation des membres de LIPECO sur l’ensemble du territoire national, afin que d’autres provinces puissent suivre le même chemin. « Notre réunion d’aujourd’hui était basée sur l’officialisation de l’adhésion à l’échelle nationale, afin que d’autres provinces puissent emboîter le pas. Les coordonnateurs provinciaux et les secrétaires sont appelés à prendre le leadership pour mobiliser les pédiatres au sein de leur province. Ainsi, l’Ituri a déjà pris l’initiative », a précisé Kambale Amani Ethienne. La formation continue des pédiatres vise à réduire les taux de mortalité infantile. L’objectif est de former des pédiatres qualifiés, à l’image de ceux à l’étranger, originaires de la République démocratique du Congo, afin d’assurer des soins de qualité aux enfants. De plus, améliorer la santé des enfants et fournir des soins de qualité dans les cliniques, les communautés, les écoles et même dans les milieux pénitentiaires sont les objectifs primordiaux de la LIPECO. La rédaction
Les contingents de la Brigade d’intervention de la force de la MONUSCO (FIB) ont remis vendredi 19 juillet un lot de médicaments à l’hôpital général de Beni. Dans le lot, il y a notamment des antipaludéens, des antibiotiques, du sodium de chlore, des anti-inflammatoires, des suppléments en fer ainsi que des consommables médicaux comme des seringues, des dispositifs de perfusion, des masques et des pansements. Le médecin directeur de l’hôpital s’est réjoui de recevoir cette dotation qui, selon lui, va «soulager» cette structure médicale qui ne dispose pas toujours de tout ce dont elle a besoin pour répondre aux besoins de ses nombreux patients. Le docteur Jérémie Muhindo fait remarquer que son hôpital reçoit de plus en plus des patients qui sont des déplacés contraints de fuir leurs villages à cause de la dégradation de la situation sécuritaire dans la région. Des personnes sans ressources que l’hôpital soigne sans rien exiger. Ce qui complique le renouvellement des stocks de médicaments. «Nous sommes ravis de cet acte de générosité qui va nous aider à soigner les malades. Comme vous le savez, la zone de santé de Beni est une zone qui accueille les malades qui viennent de tout ce territoire qui est en proie à l’insécurité occasionnant le déplacement des populations. Les malades nous arrivent à l’hôpital dans des situations de vulnérabilité extrême. Cette donation est un ouf de soulagement pour cet hôpital qui a comme vocation de soigner toute la population, y compris les personnes vulnérables», explique le médecin. Avec ses deux cent quarante lits, l’hôpital général de Beni est le plus important de la ville et du territoire de Beni. C’est un établissement public dont l’approvisionnement en médicaments dépend en grande partie des frais exigés aux patients. Le docteur Muhindo explique que les dons que son établissement reçoit de la MONUSCO lui permettent de compenser les manques créés par les soins administrés aux personnes vulnérables. «Les déplacés de guerre sont des personnes en situation de vulnérabilité. Lorsque nous les recevons ici, l’hôpital offre des soins dans la gratuité parce que ce sont des gens qui n’ont rien. Nous ne pouvons pas refuser de les soigner. Nous essayons de leur offrir de soins comme à tous les autres patients. Ca impacte sur le fonctionnement de l’hôpital parce que nous sommes dans un système d’autofinancement des médicaments en faisant des ponctions sur ce que les malades paient», argumente-t-il. L’année passée, l’hôpital avait déjà bénéficié d’une autre dotation des casques bleus de la MONUSCO. De même que lorsque les blessés de l’attentat meurtrier de Kasindi avaient afflué à cet hôpital, le bureau de la MONUSCO à Beni avait remis à la structure médicale des produits pour le traitement et le pansement des plaies, des antibiotiques et des antalgiques. «L’année passée, nous avons également reçu un don en médicaments des contingents de la MONUSCO. A chaque fois qu’il y a une donation, ça nous soulage pour soigner les malades qui sont dans des situations de vulnérabilité», se réjouit le docteur Muhindo. Pour sa part, la major Mojabeng Merriam Rapoo du contingent sud-africain a fait remarquer que cette dotation intervenait au lendemain du «Mandela day». Une journée au cours de laquelle chacun est invité à consacrer au moins soixante minutes de son temps à des actions pour un changement positif autour de lui, en mémoire de l’ancien président sud-africain Cette dotation est une initiative des dames de tous les contingents de la Brigade d’intervention de la force de la MONUSCO. Elles veulent venir en aide aux femmes et aux enfants qui sont le plus souvent les grandes victimes des violences qui continuent d’endeuiller la région de Beni. Jackson Bagheni
Remise officielle ce mercredi 26 juin 2024, à Beni d’une infirmerie et des équipements médicaux à la prison Urbaine de Kangbayi, don de la MONUSCO partenaire du gouvernement congolais. La cérémonie de remise de cet ouvrage d’importance capitale a été organisé dans les enceintes de cette maison pénitentiaire situé au sud-est de la ville de Beni, dans la commune de Beu en présence des autorités politico-administratives, les structures de la société civile, les membres du comité local de sécurité, les prestataires de santé, la MONUSCO, ainsi que la division provinciale de la justice. L’infirmerie est construite aux normes requises, au standard moderne, indique l’entreprise d’exécution des travaux. Elle parle d’un coût total de 21.251 dollars américains dépensés pour tous les travaux. Elle est composée des salles, de soins, d’hospitalisation, de la pharmacie, et d’un laboratoire couvrant l’intérieur du bâtiment doté d’un système solaire d’éclairage. Pour le chef de bureau de la MONUSCO à Beni Josiah Obat, c’est un projet d’impact rapide en appui aux autorités congolaises, dans l’objectif d’améliorer les conditions de détention de la population dans des maisons carcérales. Le numéro1 de la ville, le commissaire supérieur principal NYOFONDO TE-KODALE Jacob félicite la MONUSCO pour cet acte de générosité qui vient en appui au gouvernement congolais et qui s’inscrit dans la vision du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo celle de veiller à l’amélioration des conditions sanitaires de la population congolaise, c’est ainsi qu’il il a promis veiller sur l’utilisation rationnelle de l’ouvrage. Signalons qu’a la fin de cette cérémonie la délégation conduite par l’autorité urbaine a visité les prisonniers et s’imprégner de leurs conditions de détention pour chuter dans le jardin botanique de cette maison carcérale, où on y retrouve les plantes de maïs, choux, amarantes etc… Pour l’autonomie alimentaire. Rédaction
