Le 13 février de chaque année, on célèbre la journée mondiale de la radio, à Beni dans la province du Nord-Kivu la population reconnaît l’importance de la radio dans cette partie Est de la République Démocratique du Congo. Pour la plupart des habitants de Beni, la radio joue un rôle important dans la communauté, et sans la radio le territoire de Beni serait dans l’obscurité totale. » Nous connaissons bien l’importance de la radio, dans la région de Beni. C’est grâce à la radio, que nous recevons les informations qui nous aident à nous situer dans cette partie en proie de l’insécurité « , a fait savoir hors Micro monsieur Théo Kakule habitant de Beni. Cet habitant du chef-lieu du territoire de Beni souhaite voir les autorités congolaises à travers le gouvernement central, appuyer les radios qui sont dans les parties secouées par la guerre pour qu’elles puissent bien informer la population sur ce qui se passe à Beni. Le journaliste Mbusa Kaventhya de la radio Moto Oïcha a fait savoir qu’avant la radio à Beni, les gens vivaient dans le calvaire. Pour faire passer les communiqués, la communauté recourait aux lettres et puis les amenait dans les églises pour bien chercher les chefs des avenues afin que ces derniers puissent publier cette information dans les différentes avenues. Selon ce professionnel de la plume plus âgé dans le monde de la communication à Beni, après les années 1980, les radios ont bien facilité la communauté avec les informations en temps réel. Il faut noter que certains journalistes de l’axe Mavivi Kainama en territoire ont organisé un échange autour de cette journée, où ils se sont souvenus des journalistes tombés en plein service. Et, cet échange va permettre aux journalistes de bien exercer leur métier dans une zone en proie de l’insécurité. Jackson bagheni
Quelques journalistes de Bunia ont subit des actes insupportables, ternissant l’image de leur noble profession peu avant que prenne parole Madame Judith Suminwa Tuluka la Cheffe du Gouvernement aussitôt atterri à l’aéroport national Murongo de Bunia. Un ral – bol exprimé par ces journalistes victimes d’agression physique et public déshonorant. Provoque visiblement une terrifiante émotion auprès des Prestataires amis des micro et de la plume. Des recommandations qu’ils émettent vont dans le sens d’une condamnation ferme par les responsables des unités de l’armée et de la police des éléments indisciplinés en uniforme qui doivent connaître le rôle de la presse dans une activité publique. Les services de sécurité et de la défense ont un rôle clé à montrer aux siens ce qu’ils doivent faire pour sauvegarder l’honneur de la nation Congolaise avec des hommes capables, crédibles et fiables. Le journaliste ne doit pas faire objet d’une violence moins encore d’une agression physique pendant qu’il est en plein exercice de sa fonction celle de récolter les informations pour mieux informer la communauté tout entière. Ont précisé les victimes et JED cette agression exercée par des militaires et policiers sur 5 journalistes dont Papy Kilongo le Rédacteur en chef de la radio Télé Sango Malamu, Jospin Masumbuko de la radio communautaire Maendeleo, Charlie Omba éditrice de média en ligne Ituri.Cd, Saliboko Mangala Pierre de la radio Merveille et Rachidi Kudra de la radio école de l’université de Bunia. Tous veulent une poursuite judiciaire en l’endroit des auteurs de cet acte. Notons que cette agression a beaucoup déséquilibré l’esprit des autres journalistes confrères qui ont assisté le fait alors que l’Ituri a accueilli une forte délégation ministérielle et parlementaires dont la Cheffe du gouvernement congolais à sa tête pour évaluer l’Etat de siège. Flori Drajiro
Ce lundi 30 septembre 2024 à Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri dans la salle Constant Bubulenga de la FEC des journalistes ont pris part à une réunion de la restitution des travaux du 10ème congrès des états généraux de la presse en république démocratique du Congo tenu à Kinshasa. Pour Madame Christine Abeditho la présidente de l’union nationale de la presse du Congo section de l’Ituri, plusieurs points ont été traités par les congressistes et il a été important de faire une restitution aux journalistes de l’Ituri. » nous avons une recevabilité de parler aux journalistes ce qu’a été l’ambiance de congrès tenu à Kinshasa. Il faut alors retenir que les conditions d’accès au métier journalistique, le cadre de travail ont fait l’objet de nouvelle instruction et à cela s’ajoute la vulgarisation de la loi Muyaya qui apporte beaucoup plus de lumières sur l’éthique et déontologie dans l’exercice du métier » a dit Christine Abeditho au sortir de la rencontre avec les chevaliers des plus et des micro. À elle d’ajouter » la même série des activités se fera dans des territoires le tout prochain jour et de même, dans un avenir proche, l’UNPC-Ituri va organiser des cafés de presse et autres à collaboration avec les services étatiques pour valoriser le métier des journalistes » a-t-il ajouté. Signalons que cette activité a connu la présence de plusieurs dizaines des journalistes de la ville de Bunia. Flori Drajiro
Le Congrès de l’Union Nationale de la Presse Congolaise ( UNPC) devant aboutir à la mise en place de nouveaux dirigeants de cette structure d’autorégulation est annoncé pour mi-septembre prochain. Au cours d’une réunion tenue avec le Comité de suite des États généraux de la Communication et des Médias, le mardi 27 août 2024, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, est revenu là dessus, étant donné que ce Congrès est le 70 ème point des recommandations de ces États généraux. Selon la dépêche parvenue à notre rédaction, le ministre de la Communication et Médias a insisté sur la transparence et le respect des procédures financières voulues par le gouvernement congolais. » Il jure également par la revalorisation du métier de journaliste, qui se détériore au fil du temps et la rareté des vrais se fait remarquer dans la société congolais. Intransigeant, le ministre Patrick Muaya souhaite que les vrais journalistes se réapproprient ce noble métier pour décourager les faux qui, quotidiennement, véhiculent les fakenews et font l’apologie des conflits et autres vices », rapporrte la source. Au sortir de cette rencontre, Jasbey Zegbia, l’un des membres de ce Comité, a fait le compte rendu. A l’en croire, il était question élaguer toutes les zones d’ombre sur la question relative à l’organisation de ce congrès voulu de la Renaissance. « Nous avons dû élaguer toutes les zones d’ombre sur la question relative à l’organisation de ce congrès dans la paix, car ce congrès est renommé justement congrès de renaissance. Il s’agit notamment de donner une nouvelle image à la profession, de réunir les journalistes professionnels conformément à l’ordonnance loi 023/009 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse en République démocratique du Congo. Et ce sont ces journalistes qui vont se réunir autour de certaines questions notamment la réforme de textes de l’innovation de la presse du Congo, ainsi voter les nouveaux animateurs de cette structure d’autorégulation afin de donner une nouvelle image et donner un nouveau départ face à tous les écarts de comportement que nous observons auprès des diffuseurs de contenus dans les médias dont certains ne sont même pas journalistes reconnus par la République », a-t-il affirmé. De poursuivre : » En sortant de nos échanges avec le ministre Patrick Muyaya, tout le monde est content et nous pensons que là nous sommes en train d’aller vite vers le congrès ordinaire de l’Union nationale de la presse du Congo. Il faudrait qu’en vrai entre nous, puissions renforcer l’esprit de confraternité pour pouvoir donner une belle image de la profession journalistique en République démocratique du Congo ». Enseignant et membre actif de l’UNPC, Adelard Obul Okwess a prodigué quelques conseils aux congressistes et aux journalistes : » Ce congrès qui se tiendra au mois de septembre ici devrait permettre aux journalistes chacun dans son fort intérieur, de se dire qu’il a un rôle à jouer pour que le rôle du journaliste soit réhabilité, pour que le public qui nous suit, qui nous regarde voit qu’après ce congrès n’est pas comme avant. Que de choses ont changé, que la profession est devenue un peu plus sérieuse, un peu plus crédible et cela va faire en sorte que chacun de professionnels là où il se trouve, qu’il fasse bien son travail et qu’il le fasse bien. Que la société lui reconnaisse ce rôle-là, car si ce n’est pas bien fait, l’organe d’autorégulation n’est pas assez structuré par des personnes qu’il faut, il n’y aura pas de crédibilité. Si nous organisions bien ce congrès, je crois que le métier pourra être réhabilité et le grand public nous le reconnaitra ». Soulignons que cette réunion tenue par le ministre Muyaya était l’occasion de réaffirmer sa détermination à veiller à l’application des recommandations des États généraux de la Communication et des Médias tenus en janvier 2022 au centre Nganda à Kinshasa. Olivier Nobirabo
C’est le Maire Policier de Beni qui a lancé le signal de la Télévision et Radio officielle ce Vendredi 12 juillet 2024. Le Chef de Bureau de la Monusco dans le Grand Nord de la Province du Nord Kivu était parmi les invités de marque . Pour le Maire Policier de Beni , la réalisation de ce projet arrive à point nommé et va renforcer l’autorité de l’État dans cette région en vue de lutter contre la désinformation , souvent à la base de l’incivisme . A son tour; le chef de Bureau de la Monusco Josias Obatt estime que la relance du signal de la Radio Télévision Nationale Congolaise dans la région de Beni , va favoriser la lutte contre les rumeurs . Cependant, dans un discours magistral, Tuver Wundi directeur provincial de la RTNC au Nord Kivu, Crois qu’il s’agit d’un outil qui permettra la population de la région de Beni et ses environs , d’être au parfum des réalisations faîtes par son Gouvernement … Ce projet de transformation des conteners en Bureau, dotation de Mobiliers ainsi que les équipements . Il faut noter que, cette station radio a été financée en grande partie par la Monusco , à la hauteur de 50 Milles dollars américains pour sa réhabilitation. Jackson Bagheni
Alain foka, un journaliste indépendant originaire du Cameroun a, au cours d’une chronique dénommée «C’est qui le vrai barbare », condamné l’attitude des pays occidentaux visant à culpabiliser l’Afrique dans son sous développement. Par l’occasion, il a commencé par rappeler la période la plus ancienne où les occidentaux ont imposé leur loi sur des pays du moyen Orient et africains qui étaient en voie de développement. « Est-ce qu’un père de famille, doté d’un peu d’amour d’un peu d’humanité, peut se lever un matin et balancer un tel engin de mort sur une ville de plusieurs millions de personnes en espérant faire le plus des victimes possibles » s’étonne le journaliste en se rappelant le bombardement de Nagasaki et Hiroshima au Japon. Il renchérit en se demandant : » est-ce qu’un être dit humain, choisi par son peuple peut ainsi, pour des calculs purement économiques, déclencher une guerre aussi meurtrière pour seule ambition de prendre possession de ses richesses « , cas de la république démocratique du Congo. Toujours selon ce journaliste, ce qui se passe actuellement en Ukraine, n’est qu’une démonstration de force. « Tous les dirigeants qui soutiennent l’Ukraine sont animés par le désir de montrer leurs forces, que de chercher la paix », explique -t-il. Enfin, Alain foka precise que : » les africains ne sont pas contre l’occident, mais ils sont pour l’Afrique ; ils veulent avoir le choix de leurs partenaires et de leurs amis ». Pour lui, si dénoncer la présence des militaires français en Afrique c’est être anti français, alors on n’est pas prêt de sortir de l’impasse, car l’Afrique a besoin de prendre son destin en mains, c’est-à-dire : avoir le droit de tomber, de se relever, de marcher, de construire, mais avec ses propres idées. Signalons que Alain foka est désormais un journaliste indépendant, depuis octobre 2023, après trente deux années (32) passées à la Radio France International (RFI) où il a animé plusieurs émissions telles que Archives d’Afrique, débat africain, media plus, où il racontait l’histoire africaine avec les africains. Justin Drava