Ituri : l’élevage ne contribue pas moins dans le budget de l’Etat congolais, il est temps pour réactiver le secteur
L’activité d’élevage en province de l’Ituri depuis bien avant a Honoré toute la république démocratique du Congo pas seulement avec la viande et ses dérivés mais surtout une grande production des recettes dans le trésor public. Dans une exclusivité à la rédaction centrale de carapacenews.net ce mercredi 10 juillet 2024, monsieur Ukethi wesley directeur de l’association des coopératives des éleveurs de l’Ituri (ACOOPELI en sigle) dit que l’élevage est un secteur très important pour notre pays mais menacé et n’avance pas depuis un certain temps. » en Ituri l’insécurité qui a déstabilisé le secteur de l’élevage avec le récent cycle de violence armée de 2017, heureusement l’état de siège a fourni des efforts et certains éléments déplacés commencent déjà regagner la province avec leur bétails qui était difficile par le passé a précisé le directeur de l’ACOOPELI À lui d’ajouter » le secteur d’élevage dont le gros bétail et le petit bétail, n’est pas un secteur à négliger car à part sa contribution à l’alimentation avec la protéine animale qui aide la santé humaine, notre gouvernement a beaucoup à gagner comme recettes qu’au niveau local tant provincial et national. À titre précis, au niveau de chefferie ou secteur il y a une taxe sur pâturage fixé en raison de 1 dollars par an, par tête de bétail. Le déplacement de bétail par la voie publique doit être autorisé par une feuille de route elle payante, il y a taxe d’abattage, il ya patate pour les vendeurs de viande et au marché bétail il y a fiche à remplir c’est aussi payant. Voilà autant des recettes que génèrent les bétails pour le trésor public pour accroître le budget local, communale, provincial et voire national » a-t-il ajouté. Cependant, un constat amer est fait qu’en Ituri surtout l’irrégularité de la campagne de vaccination qui ne permet pas les bêtes de résister contre certaines maladies celà réduit immédiatement la production et la rentabilité chez les éleveurs. D’où la nécessité des nos parlementaires provinciaux, nationaux, sénateurs de secouer le gouvernement enfin d’améliorer la situation a dit monsieur Ukethi. Notons que, seule la province de l’Ituri représente plus de 50% de cheptel national. Flori Drajiro