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La Réserve des faunes à Okapi, un patrimoine mondial de l’UNESCO géré par l’institut congolais pour la conservation de la nature. Aujourd’hui la RFO est très menacée par les activités humaines dont l’exploitation illicite de l’or et explosion forestière dans son site. Présentement, il s’est observé une grande querelle entre Sa majesté chef coutumier Emanuel Leku à la tête de la chefferie de Walese Karo et la RFO. Selon ce chef coutumier et député provincial il ya des villages qui ont existé avant même l’implantation de la RFO et comme chef il doit défendre la cause de sa population.  » il s’agit de village Bapela, Anjia ces villages ont existé avant même la création de la RFO et si aujourd’hui les populations de ces villages sont chassés et contraints à ne pas se retourner, cela va dégénérer des grands conflits qu’on ne saura plus gérer par après. Je dois me tenir tout haut, défendre ma population  » a dit Emmanuel Leku De son côté, une structure des volontaires chargés de la protection de la faune oeuvrant dans la RFO a accusé le député provincial Emmanuel Leku d’être impliqué dans la déstabilisation et la destruction de la flore et le sol par l’exploitation illicite de l’or et des bois dans au niveau de Bapela un lieu situé en plain site protégé et celà constitue un acte de sabotage et inciviques malheureusement derrière lui sont également d’autres personnes impliquées.  » récemment le sa majesté Emmanuel Leku a envoyé deux camionnettes remplies des outils d’exploitation de l’or dont générateurs, moto-pompe, bêches, machines Tronçonneuse vers la direction de Bapela et sous gestion d’un chef de groupement Kirongozi à qui l’ordre a été donné d’aller créer un nouveau village, en traversant la rivière Epulu. Heureusement les éléments des ecogardes ont été vigilants pour identifier ces inciviques complices » a indiqué l’un des membres de l’association de la protection des faunes se confiant à carapacenews.net sous l’anonymat. Cependant, la même source précise que  » plus de soixante (60) jeunes sont entrés pour s’imposer et exploitent de l’or à Bapela, ces derniers n’écoutent personne à part leur maître absolu le chef coutumier Emanuel Leku, ces jeunes s’attaquent aux ecogardes par des messages des intimidations graves, ils sont proches d’une milice dite » Asomba liwa » qui opère dans la RFO et cette milice a déjà tué 5 éléments des ecogardes peu avant et dernièrement encore elle a tué un (1) ecogarde dans son poste de patrouille. Pour intensifier son attaque sur Molokayi et Babesua. Cette milice déstabilise sérieusement la RFO et le but c’est le pillage des ressources naturelles que regorge ce site protégé  » a ajouté cette structure. Par contre, l’accusé nie son implication dans l’exploitation minière dans cette zone.  » je ne suis impliqué ni de près ni de loin dans un mouvement incivique d’exploitation minière dans le site. Je sais que ce sont les ecogardes qui exploitent de l’or et pour ne pas être découvert ils chassent mes populations à quitter violement leurs villages respectifs  » a laissé entendre Emmanuel Leku. En outre, la structure des volontaires pour la protection des faunes se dit très consternée et regrette d’avoir constaté à part Emmanuel Leku, des exploitants forestiers de Mambasa, l’implication des certaines autorités étatiques, judiciaires censées intervenir de façon dissuasive pour stopper la dangerosité mais malheureusement elles favorisent un laxisme. C’est l’occasion de demander aux autorités provinciales de tourner le regard sur les abus graves orchestrés intentionnellement par certains fils du milieu et pour leurs intérêts égoïstes qui pesent sur la RFO. Notons que le chef du groupement Kirongozi était mis aux arrêts malheureusement l’on a constaté son relâchement sans un jugement alors qu’il participe dans l’exploitation minière dans la RFO. Au regard de la cruauté de la situation, la structure de volontaires pour la protection des faunes appelle l’assemblée provinciale de l’Ituri de lever les immunités de député provincial Emmanuel Leku pour qu’il soit poursuivi par la justice et répondre à ses actes inciviques. Redaction