Cette première journée des pourparlers entre les Ituriens sur le franc parlé chez Rehema plaza a été mal clôturée.
À présence des communautés invitées parmi lesquelles l’association culturelle ENTE regroupant la communauté Hema qui elle a trouvé inopportun le présent dialogue de deux jours pour que les fils et filles de l’Ituri se parlent sur les questions majeures liées à persistance de l’insécurité sécurité, la multiplication des groupes armés et la crise de la coexistence entre les communautés Ituriennes organisés sur le financement du gouvernement provincial sous état de siège.
Qu’est-ce que l’association culturelle ENTE émet comme préalable ?
Pour cette structure communautaire, elle salue l’initiative visant à la restauration de la paix en Ituri, c’est pourquoi elle demande avant tout la traque militaire contre tous les groupes armés opérant en Ituri qui ont massacrés trop déjà massacrés les civils innocents. Un nouvel choix des médiateurs, une représentation équitable des membres des communautés aux assises et une évaluation sérieuse des tous les dialogues précédents.
Cependant cette motion a bouleversé tout le programme de cette première journée du lundi 03 mars 2025. D’où des opinions semblables très divisées autour de cette situation. La communauté LORI par exemple souhaite que le dialogue soit sans arrêt malgré l’absence de la ENTE dans le débat. D’autre comme les communautés de Libaru se disent être neutres, alors que les communautés Zunana, Mambisa, Akongo et Ndo-Okebo disent de suspendre le dialogue à l’absence de la ENTE car le débat doit avoir une inclusion de toutes les parties engagées. Une situation qui a coulé de l’encre et salive auprès des facilitateurs.
par ailleurs, une équipe dépêchée à la rencontre de ENTE n’a pas eu à rencontrer les concernés et est rentrée sans succès, l’on doit attendre ce que la deuxième journée donnera.
Notons que pour l’UNADI qui, a initié l’activité, il est normal que de situation pareille arrive entre les parties lors des pourparlers et l’on doit chercher à écouter et remettre sur la table de négociation la partie qui se désengage. C’est pourquoi nous devons aller vers ENTE regroupant les peuples Hema puis qu’ils reviennent qu’on soit ensemble. Cette situation ne doit ouvrir la porte à la division, aux querelles et ni à la désinformation et moins encore aux intox pour opposer nos communautés car l’Ituri est une province déjà meurtrie et nous devons tous consolider l’unité et la paix a dit Meta Wani Michel président de l’UNADI.
Flori Drajiro
