Le Bureau de la Coordination Provinciale de la Société Civile Forces vives de l’Ituri a présenté un bilan sombre de l’année 2024.
Avant tout, l’ingénieur Dieudonné Lossa Dhekana son coordonnateur a souhaité ses vœux de la paix, prospérité, santé et de longévité pour le nouvel an 2025. Cependant il a fait des constats macabres sur l’année qui s’achève lors d’un point de presse tenu en date du Lundi 30 décembre 2024 à Bunia chef-lieu de l’Ituri.
» chers compatriotes, frères et sœurs, les groupes armés ont été actifs dans tout l’Ituri. Ils ont opéré des attaques et assassinats, des violences sexuelles sur la population dans les villages, dans les champs et même dans certains sites des déplacés » a dénoncé Dieudonné Lossa
À lui d’ajouter » 15 personnes ont été enterrés vivantes à Tali en date du 16 février 2024. Le banditisme, les vols à mains armées , les tracasseries sous toutes ses formes, les pillages, les kinaping ont été très récents. Limitant les activités des populations dans l’ensemble de l’Ituri. On a observé des déplacements massifs de population et la prolifération des enfants déplacés dans plusieurs rues des grandes agglomérations. Des incendies des maisons, des véhicules et des motos. Les destructions des cultures vivrières des déplacés par les groupes armés ont été le lot quotidien en Ituri… » a ajouté le coordonnateur provincial de la société civile.
Notons que, la déportation de faux Wazalendo en Ituri à partir du Nord-Kivu, l’activisme des ADF, la reprise des attaques à Mambasa sous commandement d’un certain Asoba Liwa, la contrebande minière, et l’échec des projets de développement local de 145 territoires à Djugu, Mambasa et autres coins de l’Ituri ont attiré l’attention des forces vives de ce province.
Flori Drajiro