Alors que les corps des 4 civils lâchement tués par armes de guerre à feu du type Ak47 d’un militaire FARDC incontrôlé traînent encore à la morgue de Bunia, cet acte criminel suscite des nombreuses interrogations dans les couches sociales, politique que tant sécuritaires. Pour le leader Gentil Kaniki la légende de la jeunesse Iturienne et le président honoraire du conseil provincial de la jeunesse, s’est dit profondément attristé par cette tragédie et s’est posé des questions suivantes : À lui d’ajouter » Nous alertons et appelons encore, les autorités de l’Etat de siège de prouver combien de fois elles sont là pour le bien-être de la population et de leur sécurité et qu’elles ne sont pas complices. Qu’elles agissent et agissent très fort pour mettre fin à ces bassesses et désordres qui gangrènent l’armée de notre pays » a-t-il poursuivi. De même, l’armée en Ituri par le biais de son porte-parole le lieutenant Jules Ngongo qui n’a pas apprécié cet acte criminel et a affirmé que l’auteur de cet acte sera sévèrement puni conformément à la loi régissant l’armée. Et en a profité d’appeler ses compagnons d’armes à la discipline. Notons que les familles éplorées attendent impatiemment auprès des autorités militaires la sortie officielle du programme de l’enterrement des leurs. Alors que l’auteur d’actes ignobles est déjà aux arrêts en attendant le jugement. Flori Drajiro
C’est ce dimanche 16 mars 2025 que la notabilité de la chefferie des Bahema Badjere en territoire de Djugu dans la partie Nord-est de république démocratique du Congo a au cœur de sa rencontre réagit au sujet des propos tenus par le porte-parole de l’armée en Ituri sur les ondes de la radio télévision FARDC et est passé en revue les situations générales que traverse ladite chefferie. Dans un document écrit et lu par Raymond Ngaluba président des notables Badjere a constaté carapacenews.net » […]Le porte-parole des FARDC en Ituri lieutenant Jules Ngongo Tshikudi va se précipiter devant le micro de la Rtfi en disant que ce sont les miliciens Zaïre en provenance de Bule chez les Bahema Badjere qui sont venus s’affronter contre les FARDC à Nyamamba et consorts…. vous les jeunes de Tchomia, ne permettez pas que ces Zaïrois quittent chez eux pour détruire Tchomia… » a-t-on lu carapacenews.net. Dans la suite, la notabilité s’interroge » qui, a-t-il vu par-là ? Où et quand l’aurait-il soumis à un interrogatoire ? À quel centre pénitentiaire aurait-il interné ces miliciens venus de Bule? Voilà autant de questions que se posent les notables Badjere sur une prétendue implication des jeunes gens de Bule dans un récent affrontement armé dans le littoral du Lac Albert en territoire de Djugu faisant des morts, des Pillages des biens de la population et leur déplacement massif vers d’autres entités. Par ailleurs, cette notabilité réitère son soutien aux institutions légalement établies de la république démocratique du Congo et appelle l’armée à bien communiquer pour éviter d’exposer les entités de Badjere déjà fragilisé aux menaces sécuritaires. » Nous la communauté Badjere, réitérons nos soutiens indéfectibles aux FARDC et nous n’ entretenons aucun lien avec les miliciens dits Zaïrois et disons que ce genre des propos exposent la population à un autre massacre qui cacherait son nom dans la milice Zaïre à Bule et chercherait à créer la division entre les Badjere et les Banywagi qui demeurent un seul peuple jusqu’à la fin du temps. Ou encore ce serait, coller dans la tête de nos frères Banywagi que leurs entités auraient été déstabilisées par les Badjere! Ceci se qualifie à une incitation à la haine tribale. Ont-ils écrit les notables Badjere. En outre, cette notabilité dévoile qu’elle est aujourd’hui victime des menaces sécuritaires, et autres alors qu’elle a toujours été prête à toutes les initiatives de paix. » la communauté Badjere s’est toujours montré prête à la paix, à la cohabitation Pacifique, faire la paix avec la communauté Lendu par plusieurs acceptations de toute négociation qui intervient souvent après le massacre de sa population comme preuve, le cas de Lidda, Fataki, Djaiba, Lala par la CODECO en provenance des entités de walendu Djatsi et ont pris d’assaut tous les villages du groupement Lona Lodzikpa, Gali, Dhedja… À cela s’ajoute les menaces verbales du chef du secteur des walendu Djatsi dans toutes les réunions contre notre chef de la chefferie des Bahema Badjere. C’est une façon de se moquer de notre digne représentant de la communauté et sur les âmes des membres de la communauté sauvagement massacrés » poursuit le document. Qu’est-ce alors la communauté Badjere exige t-il face aux allégations ? Signalons que la communauté de Badjere a haussé le ton après avoir passer à revue sur la situation sécuritaire, humanitaire, sociale et économique qu’affecte la chefferie des Bahema Badjere en territoire de Djugu. Flori Drajiro