9 février 2025

Humanitaires, Société

Bunia: L’Union des Jeunes Ndo-Okebo à la rescousse des Orphelins de Saint Nicolas

L’Union des Jeunes Ndo-Okebo (U.J.N.O) de la ville de Bunia a effectué une visite empreinte de solidarité à l’orphelinat Saint Nicolas ce dimanche 09 février 2025. Cette initiative a permis de palier quelques besoins des premières nécessités pour soutenir les enfants orphelins, dont le nombre s’élève à plus de 67. Lors de cette visite, le Président de l’U.J.N.O, M. Dieumerci Tchedya, a lancé un vibrant appel à tous les bons samaritains. Il a souligné l’importance d’assister ces enfants, qui se trouvent dans une situation de grande précarité : « Nous demandons à tout le monde d’aider ces enfants, même par de petits gestes, car ils sont dépourvus. S’il y a lieu de vous organiser, veuillez le faire. » M. Tchedya a également fait part d’un constat frappant concernant le nombre d’orphelins, en précisant : « Nous avons appris un chiffre surprenant de ces orphelins (67). Comme vous le savez, même en famille, nourrir 8 personnes n’est pas facile. » Cette déclaration met en lumière la réalité difficile à laquelle font face ces enfants, qui nécessitent un soutien urgent. L’U.J.N.O appelle donc la communauté à se mobiliser pour apporter une aide concrète à ces jeunes vulnérables, rappelant que chaque contribution, aussi modeste soit-elle, peut avoir un impact significatif sur leur quotidien. L’engagement de l’U.J.N.O témoigne d’une volonté collective de prendre soin des plus démunis. La solidarité est essentielle pour améliorer les conditions de vie de ces orphelins et leur offrir un avenir meilleur. Signalons que l’orphelinat saint Nicolas est une oeuvre de la charité sous gestion des religieuses de la congrégation de Marie d’Ingel Myster sise au quartier Bankoko en commune Mbunya à Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri dans la concession de la paroisse catholique le Bienheureux Isidore Bakanja. Moses Maki Ferdinand

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Administration, Développement, Société

Haut-Uélé: La Division Provinciale de Transvcom vers l’Optimisation des Recettes Publiques

Une délégation dirigée par le Chef de la Division provinciale de Transport voies des communications et désenclavement a été déployée dans trois territoires de la Province du Haut-Uélé. Cette mission vise à dresser un état des lieux des infrastructures de transport et à établir des mécanismes efficaces pour maximiser les recettes dans ce secteur crucial. Selon le Chef de la Division Provinciale de Transports voies communications et désenclavement, les revenus générés par ce secteur ont connu une baisse significative. Cette situation est attribuée à l’absence de certains postes de contrôle à l’existence de postes jugés non essentiels, ainsi qu’à des pratiques illicites entraînant un coulage des recettes publiques. Dans ce contexte, Albert Aboguone Soronga a encouragé les agents et cadres de ce service de l’État à faire preuve de détermination afin d’optimiser les recettes publiques. Cependant, le Chef de Division a exprimé ses préoccupations concernant les comportements inappropriés de certains agents affectés aux divers postes de contrôle, qui engendrent des tracasseries routières et contribuent au détournement des recettes. Il a ainsi procédé à l’identification des cas problématiques, dans le but de supprimer les postes de contrôle non essentiels et d’en établir de nouveaux, en accord avec l’appréciation du Gouverneur de Province, afin de favoriser la maximisation des recettes. En ce qui concerne le territoire de Faradje, où le service de Transvcom peine à atteindre ses objectifs, le Chef de Division a exhorté ses agents à donner le meilleur d’eux-mêmes, tout en tenant compte des défis à soumettre à l’autorité provinciale pour trouver des solutions durables. Albert Aboguone Soronga a également appelé tous les conducteurs de véhicules à se préparer à acquérir les documents de bord ainsi que le Permis de conduire. Le coût du Permis de conduire pour les motocyclistes fixé à 16 dollars, tandis que celui pour les conducteurs de véhicules s’élève à 26 dollars, conformément à l’édit budgétaire en vigueur. Lors d’une séance de travail et de remise à niveau organisée le samedi 8 février 2025 au chef-lieu du territoire de Faradje, la question de la non-rémunération de certains agents par l’État congolais a été soulevée. Le Chef de Division a promis de transmettre toutes ces réclamations aux autorités compétentes avant de poursuivre sa mission dans le Territoire de Dungu. À Noter que, la présente démarche s’inscrit dans un objectif plus large :  » mobiliser les recettes nécessaires pour fournir les moyens adéquats à l’exécutif provincial, dirigé par le Gouverneur Jean Bakomito Gambu, afin de mettre en œuvre sa politique en faveur du bien-être de la population » conformément à la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo. Hilaire Kabadunga depuis la Ville d’Isiro

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Développement, International, Politique, Sécurité, Société

Tanzanie: Sommet conjoint EAC-SADC voici les grandes lignes

Les chefs d’État et des Gouvernements de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) se sont réunis lors d’un sommet conjoint historique à Tanzanie. L’objectif principal de cette rencontre était de renforcer la coopération régionale et d’intensifier les efforts en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. Ce sommet a marqué une étape clé dans l’intégration entre ces deux organisations régionales majeures d’Afrique. Les discussions ont porté sur plusieurs sujets cruciaux, notamment la gestion des conflits, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que le développement économique commun. Dans leur communiqué final, les dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer les initiatives existantes, notamment la coordination des efforts pour la résolution des crises en cours. La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) a été un sujet central des discussions, avec une volonté affichée de renforcer les opérations conjointes pour rétablir la stabilité. Les chefs d’État ont annoncé plusieurs mesures concrètes pour améliorer la coordination entre l’EAC et la SADC. Parmi celles-ci, la mise en place d’un mécanisme conjoint de surveillance des conflits, visant à assurer une meilleure coopération en matière de sécurité. De plus, des stratégies pour dynamiser le commerce interrégional ont été mises en avant, notamment la réduction des barrières tarifaires et la facilitation des investissements transfrontaliers. Le sommet a également souligné l’importance de projets d’infrastructure partagés, tels que le développement de corridors de transport reliant les États membres des deux organisations. Cela vise à améliorer la connectivité et à stimuler la croissance économique. Au-delà des aspects économiques et sécuritaires, cette rencontre a mis en avant une volonté politique commune d’approfondir l’intégration africaine. Les chefs d’État ont insisté sur la nécessité d’un dialogue inclusif et de solutions africaines aux défis du continent. Ce sommet conjoint s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des liens entre les organisations régionales africaines, conformément aux objectifs de l’Union africaine. Il témoigne d’une ambition grandissante d’accélérer l’agenda 2063, visant une Afrique prospère, pacifique et intégrée. Les résolutions adoptées lors du sommet seront suivies par la mise en place de comités de suivi chargés de garantir la mise en œuvre des engagements pris. Les prochaines rencontres régionales devraient permettre d’évaluer les progrès réalisés et d’ajuster les stratégies en fonction des défis à venir. Avec cet engagement renouvelé, l’EAC et la SADC envoient un message fort : la coopération régionale est essentielle pour assurer un avenir stable et prospère aux populations de l’Afrique de l’Est et australe Redaction

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