27 novembre 2024

Administration, Développement, Economie, Infrastructures, Société

Ituri : L’Inspection Provinciale de la Pêche et de l’Élevage en Pleine Renaissance sous l’Impulsion de Fiston Kabaseke

Dans la province de l’Ituri, l’Inspection Provinciale de la Pêche et de l’Élevage subit une transformation notable sous la direction de l’ingénieur Fiston Kabaseke. Son leadership responsable et innovant insuffle une nouvelle dynamique à ce service public, marquant ainsi le début d’un développement tangible. Le délabrement des infrastructures, qui a longtemps entravé le bon fonctionnement de cette institution, est progressivement résolu grâce à une approche créative et déterminée. Autrefois en proie à des conditions de travail précaires, l’inspection voit aujourd’hui l’achèvement de plusieurs projets de construction. Parmi ceux-ci, deux nouveaux locaux, dont une aire d’abattage pour les porcs, répondent aux normes modernes et aux exigences contemporaines. Cette initiative fait suite à l’état désastreux de l’ancienne aire, rendant indispensable la mise en place d’infrastructures adaptées. Un autre projet majeur est la construction d’un local dédié à la quarantaine animale, essentiel pour garantir la santé et le bien-être des animaux. De plus, un bâtiment colossal est en voie d’achèvement, conçu pour redonner à l’Ituri sa fierté d’antan, Province reconnue pour sa richesse en poissons, viandes et autres produits dérivés tels que le lait, les peaux et les cornes. L’Inspection Provinciale de la Pêche et de l’Élevage s’engage également à revitaliser son dispensaire vétérinaire, afin de répondre aux préoccupations liées à la santé animale. Ce faisant, elle espère redonner le sourire aux éleveurs, dont les difficultés perdurent depuis des années. Parallèlement, l’institution appelle les pêcheurs opérant sur le lac Albert à respecter scrupuleusement la réglementation en vigueur. La préservation de ce patrimoine commun est cruciale, surtout face à la menace de disparition qui pèse sur de nombreuses espèces halieutiques, conséquence directe du non-respect des normes. Sous la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’Inspection Provinciale de la Pêche et de l’Élevage s’affirme comme un acteur clé du développement durable en Ituri. Les efforts déployés témoignent d’une volonté de transformation et de progrès, à même de redynamiser l’économie locale et d’assurer un avenir meilleur pour les Ituriens. Flori Drajiro

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Développement, Economie, Humanitaires, Infrastructures, Sécurité, Société

Insécurité sur le Tronçon Katoto-Masumbuko : Le Prix de l’Ananas quadruplé à Bunia

Bunia, 27 novembre 2024 La reprise de l’insécurité sur le tronçon Katoto-Masumbuko entraîne une flambée des prix de l’ananas sur le marché central de Bunia, où les prix ont quadruplé, voire quintuplé. Cette situation alarmante est rapportée par Grâce Furaha, rencontré par la rédaction centrale de Carapacenews.net, qui souligne les conséquences dramatiques de l’insécurité sur les approvisionnements. « Ces derniers jours, l’ananas devient plus précieux que l’or. Nos fournisseurs sont incapables de circuler sur la route Katoto-Masumbuko, craignant pour leur vie », déclare-t-il. En effet, le prix de l’ananas, qui était auparavant de 500 FC, a grimpé à 2000 FC, tandis que celui qui se vendait à 2000 FC atteint désormais 5000 FC, ou même davantage, en raison d’une grave pénurie. Grâce Furaha appelle à une intervention urgente des autorités compétentes : « Il est impératif que les services de sécurité renforcent leur présence sur ce tronçon. De plus, il est nécessaire de réhabiliter la route, dont l’état est véritablement détérioré. » Le village de Tche, reconnu pour sa production d’ananas, est désormais isolé par des risques sécuritaires croissants. Récemment, plusieurs transporteurs d’ananas ont été victimes d’embuscades, notamment à Tali-Singo, où certains ont été enterrés vivants par des membres du groupe CODECO. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs et les commerçants dans la région, exacerbés par l’insécurité ambiante et l’absence d’infrastructures adéquates. Les habitants de Bunia espèrent une amélioration rapide de la situation pour retrouver un approvisionnement stable en ananas, essentiel à leur économie locale. Flori Drajiro

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Administration, Humanitaires, Justice, Politique, Sécurité, Société

Affaire 18 déplacés de Djugu expulsés en Ouganda : Une véritable confusion à leur retour au Pays y règne, qui dit vrai? Qui dit faux?

Au total, 18 civils déplacés de guerre du site de la plaine Savo à Bule dans la Chefferie de Bahema Badjere en territoire de Djugu ont été présentés au Gouverneur militaire Johnny Luboya N’Kashama par le patron de la Police Nationale Congolaise en Ituri, ils ont été déclarés « les recrues de la rébellion M23/AFC de Corneille Nanga) devant les membres du Comité Provincial de Sécurité. Par conséquent, un autre document officiel du service Ougandais en matière de la migration et de la nationalité ne fait aucune mention d’un constat de présumer collaboration de ces citoyens congolais avec les M23/AFC de Corneille Nanga. Une contradiction face au réalité vécue lors de la présentation de ces 18 Vulnérables déplacés avec un nouveau nom  » alliés de M23-AFC  » au Gouvernorat de l’Ituri ce Mardi 26 novembre l’an encourt. D’après la version fournie par le service Ougandais de la migration.  » nous vous transmettons cette liste avec une demande de veiller à ce qu’ils quittent le territoire national et que leurs informations soient enregistrées dans les Systèmes PISCES et MIDAS » rapporte le communiqué écrit en Anglais. Par ailleurs, d’après la lettre soutenue par l’UNHCR une structure qui s’en charge des réfugiés et les personnes en situation difficile et d’urgence: » ces individus viennent tous du Village Bule, Territoire de Djugu, ils ont été interceptés dans le district de Kisoro en compagnie d’un homme du nom Bahati qui leur avait promis du travail après les avoir convaincus de venir en Ouganda pour trouver un emploi. Cependant, ils n’ont pas l’intention de demander l’asile et préfèrent être retournés dans leurs familles en RDC- Ituri en territoire de Djugu  » précise UNHCR Notons que ces individus sont présentement dans la Prison Centrale de Bunia, bien qu’ils avaient demandé regagner leurs membres de familles après avoir séjourné illégalement en Ouganda. L’avenir nous dira plus, c’est un dossier qui nécessite des enquêtes indépendantes, l’implication des membres du gouvernement Suminwa, les parlementaires et chacun à ce qui le concerne pour trouver la vraie version. Redaction

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